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environnement

  • utopie ! l'économie pourrait être éternelle ! préparons nous pour l'avenir. Et n'oublions pas nos enfants !

    utopie, l'économie pourrait être éternelle, préparons nous pour l'avenir.

    Extrait d'un article paru dans Le Monde :

    La marche arrière du CO² ne passe pas !

    Pour éviter que le réchauffement ne prenne des proportions catastrophiques, les émissions de gaz à effet de serre ne doivent pas dépasser 44 gigatonnes (Gt) d'équivalent CO2 en 2020. Or elles atteignent dejà 50 Gt et ne cessent de s'accroître.


    Rapport du 20 Novembre 2012 de l'Organisation Mondiale de Météorologie basée en Suisse :

    Communiqué de presse N° 965

    CO2

    Le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre d'origine humaine le plus abondant dans l'atmosphère. Il a contribué à l'augmentation du forçage radiatif à hauteur de 85% ces dix dernières années. Comme le souligne le Bulletin de l'OMM sur les gaz à effet de serre, la teneur de l'atmosphère en CO2 a atteint 390,9 parties par million en 2011, ce qui représente 140% de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle (280 parties par million).

    La valeur préindustrielle correspond à une situation d'équilibre des flux entre l'atmosphère, les océans et la biosphère, et le taux d'accroissement annuel du CO2 atmosphérique a été en moyenne de 2 parties par million sur la décennie écoulée.

    Méthane (CH4)

    Le méthane est le deuxième plus important gaz à effet de serre. Environ 40% des émissions de méthane dans l'atmosphère sont d'origine naturelle (zones humides, termites, etc.) et 60% d'origine anthropique (élevage de bétail, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges, combustion de la biomasse, etc.). Le CH4 atmosphérique a atteint un nouveau pic en 2011 – 1813parties par milliard (ppb), soit 259% du niveau qu'il avait à l'époque préindustrielle – en raison de l'accroissement des émissions anthropiques. Après une période de stabilisation, la teneur de l'atmosphère en méthane augmente de nouveau depuis 2007 à un rythme qui est resté pratiquement constant ces trois dernières années.

    Protoxyde d'azote (N2O)

    Ses émissions dans l'atmosphère sont d'origine naturelle (environ 60%) et humaine (environ 40%), puisqu'elles proviennent notamment des océans, des sols, de la combustion de la biomasse, des engrais et de divers processus industriels. En 2011, la teneur de l'atmosphère en  N2O était de quelque 324,2 parties par milliard, ce qui représente une progression de 1,0 ppb par rapport à l'année précédente et 120% du niveau qu'elle avait à l'époque préindustrielle. À horizon de 100 ans, l'impact du protoxyde d'azote sur le climat est 298 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone, à émissions égales. Ce gaz joue aussi un rôle important dans la destruction de la couche d'ozone stratosphérique qui nous protège des rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil.

    Tout va bien ! Continuons !